Le dernier chapitre de la Constitution "Lumen Gentium", qui traite de la place et du rôle de Marie dans l'Eglise. Publié le 24 mars 2014.

Introduction

Dans le dernier chapitre de la Constitution dogmatique sur l'Église (Lumen Gentium), les Pères du Concile Vatican II ont mis en lumière la place et le rôle de Marie dans la vie de l'Église, ainsi que les devoirs des fidèles envers la Vierge. Croire.com, en partenariat avec la revue "Questions Actuelles", vous propose un résumé suivi d'une mise en perspective de ce chapitre intitulé "La bienheureuse vierge Marie Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église", qui a exercé une influence déterminante sur tous les documents ecclésiaux ultérieurs sur Marie.

Résumé

Marie, honorée comme Mère de Dieu et du Rédempteur, occupe une place unique dans l'Église. L'Ancien Testament parle déjà de la figure de la Vierge, mais c'est en méditant le Nouveau Testament - les textes qui racontent l'Annonciation, la Visitation, l'enfance de Jésus, l'influence de Marie sur le ministère public de son fils, sa présence auprès de lui au moment de sa mort et avec les apôtres le jour de la Pentecôte - qu'on peut saisir l'importance de Marie dans l'économie du salut.

Marie est d'abord et surtout servante du Seigneur. Son rôle maternel, qui ne diminue en rien l'unique médiation du Christ, est au service de l'union des croyants avec son Fils. Elle est aussi, simplement par sa manière d'être, modèle de l'Église et signe d'espérance et de consolation pour le peuple de Dieu. Le culte dû à Marie respectera toujours sa dignité de Mère de Dieu et la prééminence absolue du Christ.

Perspectives

Au cours de la deuxième session, les Pères du Concile ont décidé à une faible majorité (1 114 contre 1 094) d'inclure le texte sur Marie dans la Constitution sur l'Église plutôt que de le traiter de manière séparée. C'est l'indice qu'existaient certaines questions mariales que le Concile n'allait pas pouvoir trancher avant que le travail des théologiens les amène "à une lumière totale".

Dennis Gira - octobre 2003

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Lors du sacrement de la confirmation, le baptisé reçoit la marque de l'Esprit du Père et du Fils.

"Sois marqué de l'Esprit saint, le don de Dieu", telle est la parole prononcée par celui qui confirme et impose la main pour l'onction d'huile. Une parole très forte. Par la confirmation, le baptisé reçoit la marque de l'Esprit du Père et du Fils. Il l'a déjà reçue quand il plongeait dans l'eau du baptême, il continue de la recevoir par l'onction de la confirmation. Cette marque est comme une trace indélébile qui exprime un don de Dieu, le don qu'il fait au baptisé de sa propre vie, de son propre esprit, de sa puissance d'amour et de vie.

Dans la confirmation, nous sommes marqués par un geste d'onction, avec de l'huile parfumée, qu'on appelle "saint-chrême", un geste plein de douceur. Les mots "christ" et "chrême" ont la même racine. Est "christ" celui qui a reçu l'onction d'huile.

L'huile assouplit les sportifs et les rend forts.

Le parfum a ceci de particulier qu'il se diffuse quasiment à notre insu. On dit souvent que certaines personnes respirent la joie, la bonté, à travers ce qu'elles disent et ce qu'elles font, mais aussi à travers ce qu'elles sont.

Nous portons des marques sur nos traits, sur notre corps qui rappellent nos parents. De même, le baptême et la confirmation nous marquent à jamais : nous sommes les fils et les filles de Dieu, habités par son Esprit.

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Le jour de l'Ascension tombe toujours un jeudi. Pourquoi ? Parce que cette fête se célèbre quarante jours après le dimanche de Pâques, jour de la Résurrection de Jésus. Donc, faites le compte...

Ce nombre de quarante jours provient du livre des Actes des Apôtres où Luc écrit que Jésus "pendant quarante jours, était apparu aux apôtres et les avait entretenus du Royaume de Dieu" (Actes 1, 3). L’Église a retenu ce chiffre alors que pour les évangiles de Marc ou de Luc aucune mention n'est faite de ce délai de quarante jours. Bien au contraire leurs récits se gardent bien de donner le moindre délai, comme si les événements de la Résurrection de Jésus, les apparitions du Ressuscité, son ascension et le don de l'Esprit étaient une seule et même réalité.

Quarante jours après Pâques

Toujours est-il que depuis le IVe siècle, l’Église a fixé la date de cette fête quarante jours après Pâques. Il y a clairement l'intention de faire le pendant aux quarante jours du Carême : après quarante jours de prières et de jeûnes, autant de jours de fêtes et de joie ! 

Assez rapidement, la tradition chrétienne a situé l'Ascension sur le lieu du mont des Oliviers. Jardin en face de la ville de Jérusalem, lieu de rencontre habituel de Jésus et de ses disciples. Sur place, la tradition dit qu'on peut même voir la trace des pieds de Jésus qui serait restée sur le rocher !

Entrer dans la gloire de Dieu

De toutes les façons il est inutile de chercher à connaître, malgré les précisions données dans les récits bibliques, les conditions réelles de cet événement. Ce qui, en revanche, est plus manifeste - et tel est le sens premier qui apparaît dans les récits bibliques -, c'est la signification que revêt cet événement : en montant aux Cieux, Jésus exprime ce que signifie sa résurrection d'entre les morts, à savoir entrer dans la gloire de Dieu. Tel est aussi notre avenir : entrer nous aussi dans cette gloire du Père qui nous est promise.

Très rapidement, cette fête a connu une très grande importance. En France, lors du concordat signé entre Bonaparte et le pape Pie VII, l'Ascension est restée l'une des quatre fêtes d'obligation avec Noël, l'Assomption et la Toussaint. C'est-à-dire que même si ces jours ne tombent pas un dimanche, ils sont des jours chômés comme le dimanche. Aucun travail ces jours-là, mais grande fête et célébration dans les églises !

Cette obligation légale de jour chômé a été maintenue en 1905 lors de la renégociation des relations entre l’État français et l’Église catholique. C'est pourquoi, encore aujourd'hui, le jeudi de l'Ascension est férié!

 

Pourquoi l'Ascension est-elle célébrée un jeudi ? Quel est le sens de cette fête ? Explications. Publié le 14 avril 2015.

 

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La Pentecôte a son origine dans le peuple juif. Des des chercheurs de Dieu venaient, de toutes les nations, vers le temple de Jérusalem...

Bien avant Jésus-Christ de nombreux croyants venaient en pèlerinage vers le temple de Jérusalem. Ils venaient remercier Dieu pour tous ses dons : la terre, la loi de l'alliance et les promesses des prophètes. Lors de la fête, célébrée cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres découvrent que Dieu donne aussi Jésus comme sauveur et l'Esprit Saint comme source de vie nouvelle. Ils découvrent que cet Esprit n'est pas seulement une lumière, une force, une conviction...mais une Personne.

Dans la Bible, on parlait de l'Esprit depuis longtemps. Mais les croyants ne savaient pas encore qu'il est une personne. Ils ne savaient pas que Dieu est une communauté de trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Aujourd'hui, nous voyons l'Esprit Saint au coeur de la communauté divine et au coeur de la communauté humaine. L'Esprit Saint est vraiment le champion du travail incognito puisque, bien avant même d'être connu, il agissait déjà.

N'était-il pas là déjà, planant sur le chaos, participant avec enthousiasme à la création de la terre et du ciel ? N'était-il pas là, humblement, dans les groupes de déportés-exilés, qui méditaient les promesses de Yahvé ?

L'Esprit Saint était là aussi, précisant son nom, lorsque Marie disait oui à l'annonce de l'ange et que se réalisait dans son corps la merveille des merveilles, l'union heureuse de la divinité et de l'humanité dans la personne de Jésus. Il était là sur Jésus qui portait la Bonne Nouvelle et vivait sa passion. Il était là toujours lorsque Jésus, au soir de Pâques, soufflait sur ses apôtres pour leur confier une mission de pardon et de paix. Il était là, bousculant les apôtres, les précédant sur les routes de toutes les nations.

 

Découvert de l'Esprit Saint au fil de l'Histoire

Ainsi, progressivement, au long de l'Histoire, nous avons découvert le nom et l'oeuvre de l'Esprit Saint. Le concile Vatican II l'a écrit clairement : "Puisque le Christ est mort pour tous, et que la vocation dernière de l'homme est vraiment unique, à savoir divine, nosu devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associés au mystère pascal". (L'Eglise dans le monde de ce temps, n°22).

Les témoignages de la présence et de l'action de l'Esprit Saint sont nombreux. Des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants reconnaissent en eux un dynamisme qui les étonne. Un médecin octogénaire, qui ne venait jamais à l'église, confiait : "Plus j'avance dans la vie et plus je suis persuadé que les êtres humains, pour vivre mieux, n'ont pas seulement besoin de médicaments et de fortifiants, mais d'amour et de convictions spirituelles." Une jeune veuve témoignait : "Je n'aurais jamais pensé être capable de supporter un tel deuil. Je crois maintenant aux forces spirituelles."

 

Ce mot "spirituel" exprime sans doute les possibilités de la conscience, mais n'exprime-t-il pas aussi les fruits de l'Esprit Saint ? Une fillette confiait à sa mère : "Maman, je crois que j'ai déjà reçu le Saint-Esprit, parce que j'ai tout le temps envie de bien faire !" Un confirmand, qui se trouvait dans une situation familiale douloureuse, écrivait à son évêque : "Je ne sais pas trop où je vais, mais je vois la confirmation comme un aspirateur à brouillard ! " Il avait sa manière à lui de dire que l'Esprit Saint sait souffler et aspirer, car il est aussi l'Esprit consolateur !

 

L'Esprit Saint agit dans l'espace et le temps

Le Concile insiste beaucoup sur l'action de l'Esprit Saint dans l'espace et le temps. Jean-Paul II nous l'indique aussi dans son encyclique sur La Mission du Rédempteur (n°28) : "La présence et l'activité de l'Esprit Saint ne concernent pas seulement les individus, mais la société et l'histoire, les peuples, les cultures et les religions. En effet, l'Esprit aint se trouve à l'origine des idéaux nobles et des initiatives bonnes de l'humanité en marche. Par une providence admirable, il conduit le cours du temps et rénove la face de la terre ! "

L'histoire avance avec ses échecs et ses réussites. Dans toutes les situations, des personnes et des groupes choisissent la non-violence, cherchent la justice, vivent la gratuité, servent les plus souffrants et gardent une espérance forte. Une certitude bouscule l'histoire : la vie ne peut pas perdre, puisque Dieu s'engage avec nous. "L'espérance ne trompe pas, car l'Amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné." (Romains 5, 5).

Mgr Perrier, méditation publiée dans la Croix datée 7, 8 et 9 juin 2003

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