Cette année encore, et pour la cinquième fois consécutive, l’équipe Internet du diocèse de Valence vous propose, en collaboration avec RCF26 et le Service diocésain de catéchèse, une retraite en ligne du 18 février au 4 avril prochains.

Pour vous inscrire c’est ici : http://eepurl.com/bcNGLf

   

Tous les jours, un mail vous sera adressé pour vous avertir de la mise en ligne d’un nouveau contenu, et vous pourrez découvrir en ligne sur le site :

- une méditation ou un commentaire à partir des textes bibliques du jour par un prêtre, religieux (se) ou laïc (que) du diocèse :
P. Philippe MAURIN (vicaire épiscopal en charge du Pôle Solidarité et curé modérateur des trois paroisses de la Drôme des Collines), Jean-Pierre SAUREL (diacre), Véronique DESFRICHES-DORIA et Michelle PAVAT (Laïques en mission ecclésiale, aumôniers d’hôpital), Sr Térésia (Religieuse de la Compagnie de Ste Ursule de Tours), Michelle SOUVRAS (Laïque en mission ecclésiale, catéchiste-relais de la paroisse St Emilien de Valence), Francis et Colette Caudron (Responsables du Service diocésain Liturgie et sacrements) et notre évêque, Mgr Pierre-Yves Michel
.
- un commentaire audio à écouter, ainsi qu’une version papier imprimable.
Ce commentaire sera également retransmis tous les jours sur les ondes de RCF26 et, pour les plus initiés d’entre nous, à podcaster sur leur site.

- Le service diocésain de catéchèse renouvellera, chaque mercredi, sa proposition aux plus jeunes avec une animation à réaliser en famille.

- Cette année, et ceci afin de marquer tout particulièrement l’Année de la Vie consacrée, nous avons suivi une congrégation de Valence, les Soeurs de la Compagnie de Ste Ursule de Tours, à la fois dans son lieu de vie, à travers la vie en communauté de ces cinq membres, mais également dans leurs activités extérieures. Vous retrouverez ces vidéos tous les dimanches.

Modalités pratiques : Pour participer à cette « Pause Carême », nous vous invitons dès à présent à vous inscrire en remplissant le formulaire en ligne.

Le pape François, reprenant les mots de Benoît XVI (Deus caritas est, N°31), nous invite, dans son message pour le Carême 2015, à vivre ce temps « comme un parcours de formation du cœur ». Cette nouvelle « Pause Carême » veut ainsi nous aider à avoir un cœur fort, solide, ouvert à Dieu et qui se laisse pénétrer par l’Esprit.

Il existe, nous direz-vous, une multitude de propositions de retraites en ligne en ce genre… Alors, pourquoi faire concurrence ? Parce que justement, il n’y a pas de concurrence en ce domaine… Si Internet est un « espace », l’Eglise doit y être présente dans sa diversité afin que chacun s’y retrouve. Et les évaluations des précédentes éditions de notre « Pause Carême » ont montré que notre proposition apporte sur Internet sa note propre, plus « locale »… Et n’est-ce pas une manière, au fond, d’évangéliser aujourd’hui dans la Drôme… pour reprendre le thème de notre synode ?...

Alors… prenons le temps de nous déconnecter de ce qui fait notre quotidien pour nous reconnecter à Dieu… et BON CARÊME à chacun et chacune d’entre vous !

 

Pause Carême 2015

 

 

Le Saint-Siège a rendu public mardi 27 janvier 2015, le message du Pape François pour le Carême en 2015.

« Chers frères et sœurs,

Le Carême est un temps de renouveau pour  l’Église, pour les communautés et pour chaque fidèle. Mais c’est surtout un « temps de grâce » (2 Co 6,2). Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous ait donné auparavant : « Nous aimons parce que Dieu  lui-même nous a aimés le premier » (1 Jn4, 19). Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous dans son cœur, il nous connaît par notre nom, il prend soin de nous et il nous cherche quand nous l’abandonnons. Chacun de nous l’intéresse ; son amour l’empêche d’être indifférent à ce qui nous arrive. Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres (ce que Dieu le Père ne fait  jamais), nous ne nous intéressons plus à leurs problèmes, à leurs souffrances et aux injustices qu’ils subissent… alors notre cœur tombe dans l’indifférence : alors que je vais relativement bien et que tout me réussit, j’oublie ceux qui ne vont pas bien. Cette attitude égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter.

Quand le peuple de Dieu se convertit à son amour, il trouve les réponses à ces questions que l’histoire lui pose continuellement. Un des défis les plus urgents sur lesquels je veux m’arrêter dans ce message, est celui de la mondialisation de l’indifférence. L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent. Dieu n’est pas indifférent au monde, mais il l’aime jusqu’à donner son Fils pour le salut de tout homme. À travers l’incarnation, la vie terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est définitivement ouverte. Et l’Église est comme la main qui maintient ouverte cette porte grâce à  la proclamation de la Parole, à la célébration des sacrements, au témoignage de la foi qui devient agissante dans l’amour (cf. Ga5,6). Toutefois, le monde tend à s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu entre dans le monde et le monde en lui. Ainsi, la main, qui est l’Église, ne doit jamais être surprise si elle est repoussée, écrasée et blessée. C’est pourquoi, le peuple de Dieu a besoin de renouveau, pour ne pas devenir indifférent et se renfermer sur lui-même. Je voudrais vous proposer trois pistes à méditer pour ce renouveau.

 1. « Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance » (1 Co12,26) – L’Église

La charité de Dieu qui rompt ce mortel enfermement sur soi-même qu’est l’indifférence, nous est offerte par l’Église dans son enseignement et, surtout, dans son témoignage. Cependant, on ne peut témoigner que de ce que l’on a éprouvé auparavant. Le chrétien est celui qui permet à Dieu de le revêtir de sa bonté et de sa miséricorde, de le revêtir du Christ, pour devenir comme lui, serviteur de Dieu et des hommes. La liturgie du Jeudi Saint, avec le rite du lavement des pieds, nous le rappelle bien. Pierre ne voulait pas que Jésus lui lave les pieds, mais il a ensuite compris que Jésus ne veut pas être seulement un exemple de la manière dont nous devons nous laver les pieds les uns les autres. Ce service ne peut être rendu que par celui qui s’est d’abord laissé laver les pieds par le Christ. Seul celui-là a « part » avec lui (Jn13,8) et peut ainsi servir l’homme. Le Carême est un temps propice pour nous laisser servir par le Christ et apprendre ainsi à servir comme lui. Cela advient lorsque nous écoutons la Parole de Dieu et recevons les sacrements, en particulier l’Eucharistie. En elle, nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ. Grâce à ce corps, cette indifférence, qui semble prendre si souvent le pouvoir sur nos cœurs, ne trouve plus de place en nous. Puisque ceux qui sont du Christ appartiennent à l’unique Corps du Christ et en lui personne n’est indifférent à l’autre. « Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie » (1 Co12,26).

L’Église est une communio sanctorum parce que les saints y prennent part, mais aussi parce qu’elle est communion de choses saintes : l’amour de Dieu révélé à nous dans le Christ ainsi que tous les dons divins. Parmi eux, il y a aussi la réponse de tous ceux qui se laissent atteindre par un tel amour. Dans cette communion des saints et dans cette participation aux choses saintes personne n’a rien en propre, et ce qu’il possède est pour tout le monde. Et puisque nous sommes liés en Dieu, nous pouvons faire quelque chose autant pour ceux qui sont loin, que pour ceux que nous ne pourrions jamais rejoindre par nos propres forces, puisque nous prions Dieu avec eux et pour eux, afin que nous nous ouvrions tous ensemble à son œuvre de salut.

 2. « Où est ton frère ? » (Gn4,9) – Les paroisses et les communautés

Il est nécessaire de traduire tout l’enseignement de l’Église universelle dans la vie concrète des paroisses et des communautés chrétiennes. Réussit-on au cœur de ces réalités ecclésiales à faire l’expérience d’appartenir à un seul corps ? Un corps qui en même temps reçoit et partage tout ce que Dieu désire donner ? Un corps qui connaît et qui prend soin de ses membres les plus faibles, les plus pauvres et les plus petits ? Ou bien nous réfugions-nous dans un amour universel qui s’engage en faveur d’un monde lointain mais qui oublie le Lazare qui est assis devant sa propre porte fermée ? (cf. Lc16,19-31). Pour recevoir et faire  fructifier pleinement ce que Dieu nous donne, il faut dépasser les frontières de l’Église visible dans deux directions. D’une part, en nous unissant à l’Église du ciel dans la prière. Quand l’Église terrestre prie, s’instaure une communion de service réciproque et de bien qui parvient jusqu’en la présence de Dieu. Avec les saints qui ont trouvé leur plénitude en Dieu, nous faisons partie de cette communion dans laquelle l’indifférence est vaincue par l’amour.

L’Église du ciel n’est pas triomphante parce qu’elle a tourné le dos aux souffrances du monde et se réjouit toute seule. Au contraire, les saints peuvent déjà contempler et jouir du fait que, avec la mort et la résurrection de Jésus, ils ont vaincu définitivement l’indifférence, la dureté du cœur et la haine. Tant que cette victoire de l’amour ne pénètre pas le monde entier, les saints marchent avec nous qui sommes encore pèlerins. Sainte Thérèse de Lisieux, docteur de l’Église, convaincue que la joie dans le ciel par la victoire de l’amour crucifié n’est pas complète tant qu’un seul homme sur la terre souffre et gémit, écrivait : « Je compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de travailler encore pour l’Église et les âmes » (Lettre 254, 14  juillet 1897). Nous aussi, nous participons aux mérites et à la joie des saints et eux participent à notre lutte et à notre désir de paix et de réconciliation. Leur bonheur de jouir de la victoire du Christ ressuscité nous est un motif de force pour dépasser tant de formes d’indifférence et de dureté du cœur. D’autre part, chaque communauté chrétienne est appelée à franchir le seuil qui la met en relation avec la société qui l’entoure, avec les pauvres et ceux qui sont loin. L’Église est, par nature, missionnaire, et elle n’est pas repliée sur elle-même, mais envoyée à tous les hommes.

Cette mission est le témoignage patient de celui qui veut porter au Père toute la réalité humaine et chaque homme en particulier. La mission est ce que l’amour ne peut pas taire. L’Église suit Jésus Christ sur la route qui la conduit vers tout homme, jusqu’aux confins de la terre (cf. Ac1,8). Nous pouvons ainsi voir dans notre prochain le frère et la sœur pour lesquels le Christ est mort et ressuscité. Tout ce que nous avons reçu, nous l’avons reçu  aussi pour eux. Et pareillement, ce que ces frères possèdent est un don pour l’Église et pour l’humanité entière. Chers frères et sœurs, je désire tant que les lieux où se manifeste l’Église, en particulier nos paroisses et nos communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence !

 3. « Tenez ferme » (Jc5,8) – Chaque fidèle

Même en tant qu’individus nous sommes souvent tentés d’être indifférents à la misère des autres. Nous sommes saturés de nouvelles et d’images  bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance ? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes ! L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura lieu dans toute l’Église, même au niveau  diocésain, les 13 et 14 mars, veut montrer cette nécessité de la prière. Ensuite, nous pouvons aider par des gestes de charité, rejoignant aussi bien ceux qui sont proches que ceux qui sont loin, grâce aux nombreux organismes de charité de l’Église. Le Carême est un temps propice pour montrer cet intérêt envers l’autre par un signe, même petit, mais concret, de notre participation à notre humanité commune.

Enfin, la souffrance de l’autre constitue un appel à la conversion parce que le besoin du frère me rappelle la fragilité de ma vie, ma dépendance envers Dieu et mes frères. Si nous demandons humblement la grâce de Dieu et que nous acceptons les limites de nos possibilités, alors nous aurons confiance dans les possibilités infinies que l’amour de Dieu a en réserve. Et nous pourrons résister à la tentation diabolique qui nous fait croire que nous pouvons nous sauver et sauver le monde tout seuls.

Pour dépasser l’indifférence et nos prétentions de toute-puissance, je voudrais demander à tous de vivre ce temps de Carême comme un parcours de formation du cœur, comme l’a dit Benoît XVI  (cf. Lett. Enc. Deus caritas est, n. 31). Avoir un cœur miséricordieux ne veut pas dire avoir un  cœur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer par l’Esprit et porter sur les voies de l’amour qui conduisent à nos frères et à nos sœurs. Au fond, un cœur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre.

Pour cela, chers frères et sœurs, je désire prier avec vous le Christ en ce Carême : « Fac cor nostrum secundum cor tuum » : « Rends notre cœur semblable au tien » (Litanies du Sacré Cœur de  Jésus). Alors nous aurons un cœur fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui ne se laisse pas enfermer en lui-même et qui ne tombe pas dans le vertige de la mondialisation de l’indifférence. Avec ce souhait, je vous assure de ma prière afin que chaque croyant et chaque communauté ecclésiale parcourt avec fruit le chemin du Carême, et je vous demande de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde.

 Du Vatican, le 4 octobre 2014, Fête de saint François d’Assise

Le Carême vient de commencer. Et si nous nous mettions à l'écoute de l'Esprit de Dieu, esprit de vie et de justesse, pour qu'Il devienne notre Maître intérieur ?

 Un verre d'eau, un chapelet, le carême peut commencer. © Virginia Castro/Ciric

Frère Silouane (moine du Mont-Athos, XXe siècle) écrit : «Le but de tout notre combat, c'est de trouver l'humilité». Pourquoi ? Parce que l'humilité n'est pas à confondre avec l'humiliation, qui est perverse et destructrice ; elle est la vérité et la justesse humaines et spirituelles dont toute personne a soif. Le Carême est un temps qui nous appelle à marcher sur le chemin de l'humilité, qui est aussi chemin d'écoute de ce que l'Esprit de Dieu nous dit en conscience, de ce vers quoi Il nous pousse, en parole et en acte, au-dedans de nous et entre nous. Frère Silouane ajoute : «Si nous ne sommes pas humbles devant nos frères, ne leur sommes pas obéissants dans des affaires toujours plus ou moins secondaires, comment serions-nous humbles devant Dieu et Lui obéirions-nous ?» Cette victoire est tout un chemin, mais elle est toujours possible et à notre portée si nous nous y exerçons au quotidien, car l'Esprit Saint habite en nous et nous donne peu à peu la force et le discernement pour avancer et vaincre les «pensées».

À nous de Lui demander ! Nous sommes responsables de la demande, dans le quotidien comme avec Dieu. Dieu peut agir, mais pas sans nous. Saint Benoît nous dit qu'il faut apprendre à ajuster nos demandes, à consentir à me poser la question : d'où me vient telle demande ? qu'est-ce qui est touché en moi derrière la demande que je fais ? Ce consentement est humilité. Le Carême nous appelle à jeûner de fausses demandes.

Rester vigilant. Ne pas se laisser avoir, ne pas laisser pénétrer les «pensées». Notre part, c'est de ne pas consentir aux «pensées». La force de combattre et de résister, c'est le Seigneur qui la donne, si nous la lui demandons à chaque occasion et si nous gardons les mains de notre cœur ouvertes pour la recevoir. L'acte de demander est très important. Demander en vérité nous apprend l'humilité, et l'humilité nous met dans la vérité de notre être et de ce qu'est la vie, la vraie. Demander, c'est reconnaître que je ne me donne pas la vie à moi-même, c'est consentir à recevoir, à m'ouvrir à la vraie Source.

En fait, le Carême exige de nous une décision intérieure de vivre au niveau de notre cœur profond. Alors nous pourrons regarder, écouter les autres, leur parler et leur tendre la main en vérité ; nous pourrons incarner notre foi. Nous sommes appelés à vivre notre foi dans notre cœur et dans notre chair. C'est cela, le Mystère de Pâques. Se repentir, c'est se mettre en route vers le Seigneur en allant vers notre Désir profond et en même temps vers les autres. «Écoute et accomplis et tu parviendras!», dit saint Benoît. Ce voyage est un pèlerinage accompli dans le cœur et dans le corps.

Nous mettre à l'écoute de l'Esprit de Dieu

En somme, dans quel esprit aborder le Carême ? Mettons-nous à l'école et à l'écoute de l'Esprit de Dieu, esprit de vie et de justesse, pour qu'Il devienne notre Maître intérieur. Le Carême est d'abord une question de don à recevoir, et non de choses à faire, même si celles-ci sont nécessaires aussi. Notre attention aux autres, nos partages, notre jeûne, notre aumône, pour être vrais et porter fruit de vie, doivent être enracinés dans notre désir profond, dans la prière. Alors, le Christ pourra nous simplifier et purifier notre regard, ouvrir nos mains, unifier nos capacités et richesses personnelles dans un élan de don de soi, de mise en commun. Le Carême se situe avant tout à ce niveau, puisqu'il nous indique le chemin de la dépossession de notre «moi». N'ayons pas peur de nous engager dans ce chemin de vérité : Dieu nous y attend.

Croire.com

Publié le 12 février 2015.

 

Qu’est ce que le Mercredi des Cendres ?

C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jours de fête et de résurrection – même en temps de Carême – que le début de celui-ci fut avancé au mercredi.

Pour souligner l’entrée en Carême, ce mercredi, s’est développé le geste symbolique d’imposition des cendres.

On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence.

Source : site internet du diocèse de Saint Claude

Comment vivre le Carême ?

À ceux qui se demandent encore que faire pour le Carême, le cardinal Godfried Daneels, avec le bon sens et l’humour qu’on lui connaît, adresse ces 10 conseils. Il y ajoute un avertissement : « Ci-joint dix règles pour un bon Carême. Mais elles ne signifient rien, si elles ne nous rapprochent pas de Dieu et des hommes. Ou si elles nous rendent tristes. Ce temps doit nous rendre plus légers et plus joyeux ».

Source : site internet du diocèse de Saint Claude

Pourquoi jeûner pendant le carême ?

Lorsque le carême s’est constitué comme temps de pénitence au IV° siècle, l’obligation du jeûne était très rigoureuse : un seul repas le soir sans viande, ni oeuf, ni laitage, ni vin. Il s’est progressivement adouci. Actuellement, depuis 1949, le jeûne de carême est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. L’Église ne nous ordonne de jeûner que 2 fois l’an, ce qui est fort peu. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. Sont dispensés de jeûner en carême les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.

Source : site internet du diocèse de Nanterre

Connaissez-vous les traditions liées au carême ?

Le carnaval est un temps de divertissement, de réjouissance qui répond au besoin d’oublier les soucis de la vie de tous les jours avant la période austère du Carême. Il distrait l’individu de ses préoccupations et de son existence bien réglée. C’est actuellement le sens du carnaval. C’est le symbole même de la fête populaire.
Paradoxalement, le mot vient du latin « carnelevare », qui veut dire  » supprimer la viande  » ce qui sera le régime du Carême alors que pendant ce temps on peut manger et boire sans limite. Cette étymologie est controversée, mais cela ne change pas le sens du carnaval.
Le sens du carnaval à l’origine c’était une inversion de l’ordre social habituel, par exemple les pauvres se déguisaient en riche et les riches en pauvres. On pouvait chanter la messe à l’envers et danser dans l’église.

Source : site internet du diocèse de Nanterre