Du 14 au 17 Juillet 2014, au Grand Seminaire Saint Augustin de Samaya, a eu lieu la rencontre de l'Union des Prêtres du Mali. En effet depuis plus de 2 ans  les prêtres du Mali n'avaient pas tenu une telle rencontre faute de presence du Secretaire General.

Dans son mot d'ouverture, le secretaire general par interim de l'union a donné les raisons de la relance des rencontres des Abbés du Mali. il a donné ensuite le contenu des trois jours de reunion: La formation sur la gestion de la paroisse, rapport entre paroisse et administration, information sur les fraternités des differents diocèses et élection du nouveau bureau.

Monseigneur Georges Fonghoro president de la commission du clergé et religieux/religieuse, tout en souhaitant la bienvenue à ceux qui ont pu faire le deplacement a souligné que cette rencontre doit permettre de faire une évaluation pour mieux aller de l'avant et accomplir notre mission pour un Mlai plus juste et reconcilé. Quant à l'archeveque de Bamako, invité à participer à l'ouverture de cette assemblée, a exprimé sa joie de voir tant de prêtres reunus dans ce seminaire saint Augustin de Samaya. il a fait des benedictions pour que chacun puisse profiter de ces trois jours de formation et de convivialité et a souhaité que la cloture se fasse à la cathedrale de Bamako au cours d'une celebration eucharistique. Ce sera l'occasion de prier pour la Paix et le bon deroulement des pourparlers entre gouvernement et groupes rebelles à Alger ces jours ci. c'est le ministre du culte et des affaires religieues qui prendra la parole le derniern pour inviter les pretres à etre de vrais pasteurs, de bons bergers et surtout des serviteurs pour la cause du Christ au mali. il a encouragé les prêtres à ne pas se sentir dans une église minotitaire mais à travailler pour faire l'unité des esprits et des coeurs.

 

 

Le 13 Juillet 2014, l'archidiocèse de Bamako était en fête; Il accueillait trois pasteurs. C'est très tôt dans la matinée du 13 juillet dernier que les fidèles chretiens ont occupé les gradins du Palais de la culture de Bamako pour partiicper à l'ordination sacerdotale de Gilbert KONATE de la paroisse de Goualala; André DOUMBIA de la paroisse de Ouélessebougou et Armand DAKOUO de la paroisse des Saints Martyrs de Jelibougou mais ordonné au compte de la société des missionnaires d'Afrique communement appelée "Pères Blancs". les ceremonies ont commencé à 9 H par une procession, suivi de l'appel des candidats. Après la proclamation de l'évangile, l'archevçeque de Bamako dans son homelie, a rappeler la visite du Pape Jean Paul II qui a été un évènement important dans la vie de l'Eglise du Mali. Et c'etait precisement dans la salle Banzouma Sissoko où se deroulait actuellment les ceremonies d'ordination des trois jeunes que le Saint Pape avait rencontré les jeunes du Mali. La jeunesse malienne malienne était venue exprimer sa joie et peines au Pape. ces Peines sont toujours d'acutalité car au moment où se deroule les ordinations le Mali se trouve confrontert au problème de l'insecurité et de la rebellion au Nord du pays. c'est pourquoi Monseigneur Jean ZERBO a invité les fidèles a prié pour la Paix et a être des artisans de paix. Ensuite il a rappelé aux futrus pretres les trois fonctions du Pretre: enseigner, sanctifier et guider. Il les a invités à être des pasteurs pour notre temps où la dignité de la personne humaine est fortement bafouée. 

L'homelie terminée, ce fut le rite de l'ordination sacerdotale. Plus d'une cinquantaine de prêtres venus des six diocèses du mali et d'ailleurs ont imposé les mains aux jeunes prêtres à la suite de l'archeveque. les ceremonies ont pris fin aux environs de 14 Heures avec le discours de remerciement des jeunes prêtres, les encouragements du ministres du culte et des affaires religieuses et le chant d'action de grâce des fidèles.. Le Père Armand Dakouo est envoyé en mission au Congo Democratique.

Soeur Henriette MOUAZZAN, des soeurs missionaires de Notre Dame d'Afrique est décédée le 02 Mai 2014, à l'hôpital Gabriel TOURE de Bamako. Elle a été conduite à sa dernière demeure le mardi 06 Mai 2014 par une foule nombreuse. Soeur Henriette MOUAZZAN repose desormais au cimetière de Bamako Koura.

Sœur Henriette Mouazan est née le 8 mai 1937 (elle aurait 77 ans après demain. Elle fêtera son anniversaire au ciel). Elle est née à Guichen ; un village de la Bretagne en France (c’est peut-être que c’est pour cela qu’elle était un têtue !)

Elle est née au sein d’une famille de 8 enfants, 1 garçon, l’aîné et 7 filles, 4 filles sont religieuses. Henriette était la 3ème. La plus jeune de la famille est décédée il y a quelques années. Une autre petite sœur, Renée est avec nous aujourd’hui.

Henriette rentre chez les SMNDA en octobre 1959. Après le noviciat, elle fait son remier engagement à Venières, en France, le 2 février 1962 et elle a été envoyée à Mandiakuy en septembre de cette même année.

Le 15 février 1968, elle fait son engagement définitif à sceaux en France.

Presque toute sa vie missionnaire s’est passée au Mali. Les lieux où elle a œuvré et vécu en communauté sont : Nouna, Bamako, Badala, la poste et finalement Bamako hippodrome.

Au cours de ces années ; elle a fait des séjours en France pour des congés ou des soins à quelques moments.

Elle était qualifiée pour l’enseignement technique – et de gestion. Éducatrice et formatrice chevronnée, nous nous souvenons surtout d’elle comme directrice du cours Jeanne d’Arc pendant 30 ans.

                                                                                                                                                               Soeur Brigitte ZAHABI

 

Introduction : Présentation de l’Institut.

L’Institut de Formation Islamo-Chrétienne (IFIC) est la reprise pour l’Afrique francophone de la section pastorale « Islam et Réflexion chrétienne » du PISAI, supprimée à Rome en 2002. Cette reprise a été voulue par le Chapitre Général des Missionnaires d’Afrique en 2004, « ad experimentum » pour trois ans, sous l’autorité du Provincial des Missionnaires d’Afrique, de la Province de l’Afrique de l’Ouest. Après une première évaluation de trois ans d’existence, le 26 février 2010, le Conseil Général des Missionnaires d’Afrique a donné son accord pour continuer l’expérience sous sa forme actuelle pendant trois autres années. Une nouvelle évaluation a eu lieu au cours de cette sixième année en date du 25 février 2013 (cf. rapport d’évaluation 2013). En attendant que certaines recommandations de cette nouvelle évaluation deviennent effectives, l’IFIC a poursuivi son parcours pour une septième année : 2013 – 2014.

Comme son nom l’indique, l’IFIC se propose de donner à des chrétiens une formation approfondie en islamologie et de mener avec eux une réflexion chrétienne ouverte sur les réalités musulmanes en vue d’en faire des éveilleurs à la rencontre islamo-chrétienne. :

« L’IFIC se veut un Institut de formation de formateurs à la rencontre entre chrétiens et musulmans, une structure d’Église où des personnes (prêtres, pasteurs, religieux, religieuses, laïcs engagées dans un service d’Église) dûment mandatées ou envoyées par leur autorité ecclésiale, acquièrent une formation théologique et pastorale pour pouvoir en guider d’autres  dans l’aventure multiforme de la rencontre islamo-chrétienne... Il s’adresse en priorité à des personnes ayant déjà une expérience de vie chrétienne ou de travail pastoral en contact avec des musulmans. Il leur permet de revoir cette expérience à la lumière d’une meilleure connaissance de l’islam et de l’approfondir à travers une réflexion à partir des données de base de la foi chrétienne. » (Dépliant de l’Institut, mars 2014)

L’ouverture.

            Comme à l’accoutumée, la septième année de l’IFIC a commencé par une célébration eucharistique le lundi 14 octobre. Elle a été présidée par Monsieur l’Abbé Jean-Marie Traoré, vicaire général de l’archidiocèse de Bamako, en l’absence de Mgr Jean Zerbo, l’archevêque. Dans son homélie à partir des lectures du jour, l’Abbé Jean-Marie Traoré est revenu sur l’année difficile que le Mali vient de vivre et, insistant sur l’importance et la nécessité d’une formation approfondie, il a encouragé les étudiants à un engagement sérieux dans cette année d’études.

Après la célébration eucharistique, la cérémonie d’ouverture s’est poursuivie dans les locaux du Centre « Foi et Rencontre » qui donne l’hospitalité à l’IFIC. Le P. Josef Stamer  a souhaité la bienvenue à une cinquantaine de personnes amies venues accompagner pour la circonstance étudiants et professeurs de l’IFIC.  Parmi elles, il y avait le Père Ignatius Anipu, Provincial des Missionnaires d’Afrique, le Père Jean-Claude Kaburamé, Supérieur délégué du secteur de Bamako et nouveau responsable du Centre « Foi et Rencontre » et la Sœur Esther Théra, conseillère générale représentant la Sœur Bernadette Fidèle Diarra, Supérieure Générale des F.C.I.M. et présidente de l’ANRM, empêchée, ainsi que plusieurs anciens étudiants de l’IFIC présents à Bamako.

 

Le P. Stamer a ensuite rappelé brièvement l’objectif ambitieux de l’IFIC : « L’IFIC se veut un instrument au service des Églises d’Afrique – catholiques comme protestantes – pour une meilleure compréhension et une rencontre plus ouverte avec nos frères et sœurs de l’islam. Il se veut un lieu de formation des formateurs à la rencontre islamo-chrétienne. » S’appuyant sur les témoignages des étudiants des années précédentes, il a relevé le fait que le choix de Bamako comme lieu d’implantation de l’IFIC est certainement un bon choix à de multiples égards, notamment à cause de la place que le dialogue tient dans la vie chrétienne de tous les jours et aussi à cause du soutien sans faille dont l’IFIC bénéficie de la part de l’Église locale.

Après la présentation de l’équipe d’animation de l’IFIC et des quatorze étudiants inscrits initialement, (cf. plus loin dans ce rapport), le Père Stamer a remercié tous ceux qui, de près ou de loin, soutiennent cette œuvre, soutien spirituel, matériel ou financier.

Enfin l’Abbé Jean-Marie Traoré a, au nom de Mgr l’archevêque, déclaré officiellement ouverte cette septième année de l’IFIC.

             

Le programme de l’année.

La formation à l’IFIC s’est déroulée selon le programme, le calendrier et le schéma éprouvés des autres années avec quelques ajustements mineurs.

Du lundi au jeudi les étudiants suivent, en matinée, trois heures de cours soit d’islamologie soit de réflexion chrétienne. Les cours commencent à 8h30 et se terminent normalement à midi. La dernière heure du lundi et du mardi matin introduit  d’une part à une réflexion personnelle en vue d’un échange sur un thème théologique ou pastoral le vendredi matin, et d’autre part à un séminaire sur un texte religieux musulman, en lien avec les cours, placé le jeudi après-midi. A la demande des étudiants les deux heures de cours dans les après-midi de mardi et jeudi ont été avancées de 15h00 à 14h00.

La matinée du vendredi se termine sur la célébration commune de l’Eucharistie.

Il n’y a pas de cours ni le samedi, ni le dimanche.

Chaque étudiant, selon ses possibilités, a préparé, en cours d’année, un travail de réflexion par écrit qui pourra lui servir de point de référence dans ses engagements pastoraux futurs.

La vie du Mali cette année a été un peu moins perturbée que l’année précédente et encore… Nous avons pourtant pu organiser, en février dernier, l’habituel voyage d’études menant à Ségou, Djenné, Mopti et le pays dogon, Tombouctou restant toujours hors d’atteinte. De même la visite guidée du Centre Islamique de Hamdallaye et de la Maison du Hadj où nous avons été très bien accueillis, a été bien appréciée.

 

Le programme de l’IFIC comporte huit mois d’études, soit quelques 480 heures de cours, selon deux axes principaux qui se complètent. A la demande des étudiants des années précédentes, il a été enrichi cette année par une brève initiation à la « Religion Traditionnelle Africaine » que le P. Ignatius ANIPU, Provincial des Missionnaires d’Afrique, est venu dispenser de Ouagadougou.

  1. L’islamologie, c'est-à-dire une connaissance objective de l’islam et des réalités musulmanes : Après une introduction générale (1er trimestre) et notamment aussi une initiation sérieuse à la lecture du Coran, elle comprend les cours spécifiques suivants : le soufisme, l’islam en Afrique, le droit musulman, l’islam politique et les tendances actuelles dans l’islam.

Pour l’islamologie le programme prévoit cinq (5) heures de cours par semaine et trois (3) heures d’étude préparée et dirigée sur des textes religieux musulmans. Á la demande des étudiants des années précédentes, nous avons introduit un cours facultatif d’arabe de deux (2) heures/semaine pour familiariser les étudiants avec le vocabulaire religieux musulman en arabe.

  1. La réflexion chrétienne : Elle comprend d’abord une initiation plus générale à l’approche chrétienne des autres religions, puis la réflexion plus spécifique sur chaque point de la doctrine et de la pratique de l’islam et les conséquences que l’on peut en tirer pour la pastorale et l’animation des communautés chrétiennes.

En réflexion chrétienne, il y a six (6) heures de cours par semaine et deux (2) heures de travaux pratiques où chaque étudiant prépare une réflexion sur un thème donné, réflexions qui sont partagées dans un échange hebdomadaire le vendredi matin.

 

Évaluation de l’année. (Une synthèse « Évaluation  2013 – 2014 » peut être fournie sur

demande)

Dans un regard rétrospectif sur l’année, il faut bien avouer que nous avons connu quelques moments de tension au cours de cette année. Les incidents avec une étudiante y sont pour quelque chose, mais nous avons relevé aussi lors de l’évaluation de fin d’année un manque de rigueur et de discipline chez certains. D’autre part, il n’était pas toujours facile de répondre aux aspirations et attentes des uns et des autres : des anciens et des jeunes, des prêtres, diacre, pasteurs et laïcs. Une année à l’IFIC n’est pas une année facile, ni pour les étudiants, ni pour l’équipe des formateurs. Pour les étudiants, pour certains du moins, il fallait se réadapter à un rythme scolaire régulier, à être assis toute une matinée et à écouter et chercher à comprendre des choses parfois compliquées. Pour les formateurs, il s’agissait surtout de s’adapter à un auditoire un peu disparate et de rendre des sujets parfois compliqués dans un langage le plus simple possible.

Tout s’est finalement bien passé dans un climat  de bonne entente et de respect mutuel. Plusieurs l’ont souligné lors de l’évaluation de l’année. Au cours de l’année plusieurs ont été éprouvés par la maladie ou le départ d’un être proche. Nous avons essayé de les porter ensemble dans notre prière.

Grâce à des donateurs généreux, nous avons pu offrir une bourse d’études complète à la plupart des étudiants (9), et une bourse partielle (2) aux retraités installés à Bamako.

Comme dans les années précédentes, l’IFIC a profité de l’hospitalité du Centre « Foi et Rencontre » pour les cours. La salle de cours (climatisée) est équipée d’une photocopieuse et d’un ordinateur avec liaison Internet, en plus des tableaux noirs et rayonnages pour les livres. Les étudiants sont les clients principaux de la bibliothèque du Centre. Le directeur y a également son bureau.

Le jeudi 12 juin 2014, formateurs et étudiants ont fait la remontée des réponses au questionnaire d’évaluation pour l’année 2013 - 2014. En voici les principaux constats :

La note d’ensemble est, comme chaque année, largement positive : Les onze (11) réponses exprimées se situent entre « excellent » et « satisfaisant ». Comme principaux justificatifs de ces notes, on donne la bonne organisation des cours, la richesse des connaissances acquises, l’expérience, la compétence et la patience des formateurs, l’abondance de la documentation, mais aussi la bonne collaboration et l’atmosphère amicale et fraternelle entre étudiants et professeurs. A la question : « L'année à l’IFIC, a-t-elle répondu à vos attentes ? », la réponse a été quasi unanimement : « oui ».

Certains étudiants ont particulièrement apprécié d’abord le voyage d’études, même restreint pour des raisons techniques et l’inaccessibilité de Tombouctou, ainsi que la visite annuelle au Centre Islamique et la « Maison du Hajj ». D’autres ont surtout apprécié le cours de réflexion chrétienne et notamment les échanges préparés du vendredi qui étaient en même des temps un approfondissement de leur propre foi chrétienne. D’autres encore relèvent l’importance, pour favoriser l’atmosphère fraternelle, des rencontres trimestrielles autour d’un repas.

En contrepartie, plusieurs ont déploré le manque de discipline de certains étudiants, les retards, les déplacements injustifiés en plein cours, les téléphones qui sonnent et aussi le manque de rigueur des formateurs devant cet état de fait.

Quant à la question concernant le temps disponible pour l’étude personnelle et la lecture, les réponses sont presque unanimes pour dire que le temps était suffisant, même si tous n’ont pas exploité la documentation disponible.

 

Parmi les suggestions d’amélioration on peut retenir surtout :

  • Revoir les critères d’admission des étudiants quant à leur niveau et aussi leur santé physique et psychique.
  • Introduire des évaluations soit trimestrielles soit après chaque cours dispensé.

 

Enfin, plusieurs (4) trouvent

 

que la richesse du  programme de l’IFIC est telle, qu’il faut étaler la formation sur deux ans.

 

Quant aux conditions de vie à Bamako, les quelques réponses sont à relativiser puisque la majorité des étudiants était maliens et donc habitués aux conditions de vie à Bamako. Ainsi presque tous sont d’avis que le montant de la bourse est suffisant malgré la cherté de la vie à Bamako. Seuls certains détenteurs d’une demi-bourse trouvent celle-ci insuffisante surtout si on veut y inclure certaines dépenses familiales ou encore les exigences des événements sociaux de la ville de Bamako.

Les prêtres, le diacre et les pasteurs témoignent surtout de leur participation à la vie des communautés chrétiennes de Bamako. Certains étudiants laïcs y sont fortement engagés également. La bonne cohabitation entre chrétiens et musulmans dans les quartiers de Bamako est relevée aussi comme une chance et un enrichissement.

 

Enfin, la principale suggestion pour améliorer les conditions de vie à Bamako  reste toujours la demande que l’IFIC ait un bâtiment à lui, capable de regrouper formateurs et étudiants.

Tous les étudiants de cette 7ème  promotion se sentent mieux préparés pour un travail apostolique en milieu musulman et ont plein de projets concrets en tête. Tous ont été envoyés à l’IFIC par des instances ecclésiales en vue d’être formés pour un travail pastoral spécifique. Malheureusement l’exemple de certains « anciens » montre qu’il n’y a pas de suivi, d’où la proposition d’organiser des rencontres/recyclages des anciens étudiants de l’IFIC.

Certains se demandent aussi comment poursuivre leur formation dans d’autres institutions.

 

Constats divers à la fin de cette 7ème année.

Avec cette 7ème promotion, l’IFIC a formé en tout 64 étudiants. Le côté féminin sans être  complètement absent, reste pourtant très minoritaire sur l’ensemble des sept années : 5 religieuse et 4 laïques. De même la balance prêtres/laïcs penche désormais fortement vers le laïcat. La dimension œcuménique s’est maintenue avec la présence de deux voire trois  pasteurs dans le groupe.

Le niveau de formation intellectuelle des étudiants et leur culture générale varient considérablement. Certains ont beaucoup de facilité pour suivre les cours et produire un travail personnel alors que d’autres peinent et doivent s’accrocher. Ces derniers ne sont pourtant pas nécessairement les moins motivés. Cette constatation peut certainement encore s’appliquer à cette 7ème promotion. Plusieurs laïcs ont montré un grand engagement dans les études, alors que les résultats restent assez limités. 

Le règlement intérieur, pourtant discuté et approuvé ensemble en début d’année, n’a pratiquement pas fonctionné. Il y a eu les fréquents retards de certains, les sorties intempestives des cours, les téléphones qui sonnent. C’est seulement pour la propreté des locaux  qu’il y a eu progrès…

La gestion des ouvrages et documents mis à la disposition des étudiants et leur sécurisation s’est faite sans trop de problème.

 

Questions et perspectives.

Elles ont été largement formulées et discutées lors de l’évaluation de l’IFIC le 25 février 2013. Certaines de ces perspectives et recommandations pour l’avenir de l’IFIC sont en voie de réalisation :

  • Recherche d’un terrain propre à l’IFIC pour y accueillir, et l’équipe des formateurs, et les étudiants.
  • Recherche d’une reconnaissance académique des études à l’IFIC du moins pour certains étudiants présentant les conditions nécessaires.
  • Rajeunissement de la direction et de l’équipe des formateurs…

En conclusion

L’IFIC a sept ans d’existence et il est prévu qu’il vivra au moins encore une autre année sous sa forme actuelle. Les propositions et recommandations de l’évaluation de février 2013 prendront du temps pour être réalisées. Malgré les déficiences et imperfections relevées, malgré les interrogations sérieuses quant à son avenir, l’IFIC a le mérite d’exister et de répondre modestement à un besoin largement ressenti dans les Églises en Afrique francophone. Beaucoup s’y sont investis et continuent de le faire. Nous les remercions très sincèrement sans pouvoir les énumérer tous sans en oublier.

En premier lieu nous sommes reconnaissants à toute l’Église-famille de Dieu à Bamako et à son pasteur Mgr Jean Zerbo. Non seulement il accueille l’IFIC sur son diocèse et dans les locaux du Centre « Foi et Rencontre », mais bon nombre d’étudiants de cette 7ème promotion sont là suite à l’insistance de Mgr Zerbo sur l’importance de cette formation. Il faut remercier particulièrement aussi les familles des étudiants, celles qui les ont accueillis, les  « logeurs » ainsi que leurs communautés respectives.

Nous exprimons notre gratitude envers tous les responsables d’Églises ou de communautés qui nous font confiance en nous envoyant des étudiants et à tous ceux qui nous soutiennent de leurs prières et de leurs moyens. Ces nombreux encouragements nous sont un soutien particulièrement précieux.

Nous remercions également nos supérieurs Missionnaires d’Afrique, ceux qui sont à Rome, le Conseil Général, comme l’équipe provinciale qui est à Ouagadougou. Leur soutien, leur confiance et leurs encouragements ne sont pas seulement des paroles. En début d’année, le Conseil Général a fait un geste spécial, sur le plan financier, pour nous permettre de fonctionner sans trop de soucis.

Nous remercions également nos autres partenaires au loin, donateurs de bourses d’études, qui vous ont permis, vous les étudiants, d’acquérir ainsi une formation approfondie à la rencontre pour devenir à votre tour des « porteurs du flambeau de la fraternité entre croyants ».

Le début de la nouvelle année de l’IFIC (2014 – 2015) est prévu pour le lundi 13 octobre 2014.

Bamako, le 18 juin 2014

Pour la communauté des formateurs de l’IFIC

P. Josef Stamer, M. Afr.

Directeur