La communauté salésienne de Bamako au Mali a fêté le bicentenaire de la naissance de Saint Jean Bosco. C’était le 31 janvier 2015 au centre Père Michel de Niaréla. La journée a commencé par une messe solennelle présidée par le vicaire générale de l’archidiocèse de Bamako

Toute  a communauté paroissiale de Notre Dame des Champs, les amis de Don Bosco, ainsi que les religieux et religieuses de l’archidiocèse de Bamako se sont joints à la Famille salésienne au centre Professionnel « Père Michel »  pour célébrer le Jubilé du Bicentenaire de la naissance  du « Père, Maître et Ami de la Jeunesse ».

L’ordinaire du Lieu Monseigneur Jean Zerbo, n’étant pas sur le territoire a envoyé le Vicaire Général de l’Archidiocèse pour présider  l’eucharistie de ce jour. Dans son homélie, l’Abbé Jean Marie Traoré a remercié tous les religieux et religieuses de l’Archidiocèse et en particulier les Salésiens pour le travail qu’ils rendent à la jeunesse malienne au centre professionnel à travers la formation adéquate qu’ils donnent aux jeunes pour qu’ils subviennent à leurs besoins et soient d’honnêtes citoyens et de bons croyants. La Messe d’action de grâce de ce jour a pris fin vers 11h30, soit deux heures de célébration à travers des chants d’action de grâce parfois mimés par les jeunes filles du foyer des Sœurs salésiennes.

Dans l’après-midi, après le repas, une kermesse a été organisée où de nombreux prix ont été remportés.

C’est le concert qui a clôturé  la fête de ce grand jour à travers la prestation de  neuf chorales et la découverte de l’heureux gagnant du Billet d’avion Bamako-Dakar-Bamako au jeu dénommé « Tombola du Bicentenaire 2015 » aux alentours de vingt heures.

 

Le 03 janvier 2015; la soeur Philo,ène DAKOUO a prononcé ses voeux perpetuels chez les petites soeurs de Foucauld/ C'etait à Villeneuve la Garenne; en presence de plusieurs fidèles venus de la ville de Paris et d'ailleurs; et particulièrement du Mali. la soeur ani,atrice a introduit la ceremonie en ces terme/

.Bienvenue à tous; merci de votre présence et d’être venus de loin ou de près,   jusqu’à Villeneuve la Garenne  pour vivre, avec  Philomène et avec toute notre congrégation, cet événement important et émouvant qu’est toujours une profession perpétuelle.

Nous sommes réunis avant tout pour célébrer et rendre grâce au Dieu de l’Alliance  pour sa grande miséricorde et fidélité avec tout son peuple au long de l’histoire. C’est lui, Dieu, le premier protagoniste de cette célébration.

C’est Lui qui a voulu faire alliance avec Charles de Foucauld, et avec Sœur Marie Charles et avec les premières sœurs qui ont donné vie à notre communauté. C’est Lui qui, au Mali, a  appelé Philo, par des chemins non prévus, pour faire Alliance avec elle, et le faire  par l’intermédiaire de notre Fraternité. 

Comme vous le savez, cette profession aurait dû avoir lieu dans le village natal de Philo, mais nous avons dû y renoncer  à cause des évènements que vous connaissez.  Nous sommes très reconnaissantes envers ses parents qui ont eu le courage de venir seuls jusqu’ici, puisque aucun autre membre de sa famille n’a pu obtenir un visa d’entrée.

Nous sommes à la veille de l’Epiphanie,  jour où nous célébrons la manifestation de Dieu à tous les peuples, races et nations…..Trois hommes de trois peuples différents se sont mis en marche ensemble dans la recherche de la vérité. Heureusement pour eux, ils n’ont pas eu de problèmes de visa….même s’il y avait déjà des problèmes de politique nationale et internationale. Ces  problèmes ne les ont ni  découragés ni arrêtés, ils se sont mis en marche jusqu’à  la crèche que l’Etoile leur indiquait,… ils ont su  reconnaitre Dieu dans un petit enfant.  Long chemin de dépassement, de découverte….. se laisser modeler par les évènements et par Dieu.

C’est dans ce désir de se laisser modeler par Dieu, que Philomène portera au cours de la procession d’entrée de l’argile ; voici l’explication qu’elle donne elle-même de ce symbole 

  • L’argile que j’apporterai  pour la procession d’entrée : symbole de l’abandon, de la disponibilité et du don que je désire vivre.  L’argile n’a pas de forme,  elle est simplement disponible à la forme qu’on lui donne, elle est une matière à modeler.

L’argile c’est aussi pour moi le symbole de la Fraternité,  le corps dans lequel je m’engage, un corps toujours à construire, un corps non achevé.

Nous voulons que cette célébration soit un temps d’action de grâce et de louange à Dieu, mais aussi un temps pour prier en communion avec le Mali, et avec tous les peuples qui souffrent de conflits ;en communion avec l’Eglise universelle qui jusqu’à aujourd’hui n’a  cessé de marcher sur les routes du monde pour annoncer l’Alliance inconditionnelle de Dieu grâce à ce nouveau né, nommé Jésus

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Jeudi 25 décembre 2014, le pape François a prononcé la bénédiction Urbi et Orbi depuis la basilique vaticane à Rome.

Chers frères et soeurs, joyeux Noël !

Jésus, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, est né pour nous. Il est né à Bethléem d’une vierge, réalisant les antiques prophéties. La vierge s’appelle Marie, son époux Joseph.

Ce sont les personnes humbles, pleines d’espérance dans la bonté de Dieu, qui accueillent Jésus et le reconnaissent. Ainsi, l’Esprit Saint a éclairé les bergers de Bethléem, qui ont accouruà la grotte et ont adoré l’Enfant. L’Esprit Saint a ensuite guidé les vieillards, Siméon et Anne,dans le Temple de Jérusalem, et ils ont reconnu en Jésus le Messie. « Mes yeux ont vu le salut »- s’exclame Siméon – « le salut que [Dieu] préparait à la face des peuples » (Lc 2, 30).

Oui, frères, Jésus est le salut pour chaque personne et pour chaque peuple !

À lui, Sauveur du monde, je demande qu’il regarde nos frères et soeurs d’Irak et de Syrie qui,depuis trop de temps, souffrent des effets du conflit en cours et, avec ceux qui appartiennent à d’autres groupes ethniques et religieux, subissent une persécution brutale. Que Noël leur apporte de l’espérance, comme aux nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées, de la région et du monde entier ; que l’indifférence se change en proximité et le refus en accueil, pour que tous ceux qui à présent sont dans l’épreuve puissent recevoir les aides humanitaires nécessaires pour survivre à la rigueur de l’hiver, revenir dans leurs pays et vivre avec dignité. Puisse le Seigneur ouvrir les coeurs à la confiance et donner sa paix à tout le Moyen-Orient, depuis la Terre bénie de sa naissance, en soutenant les efforts de ceux qui s’engagent efficacement pour le dialogue entre Israéliens et Palestiniens.

Jésus, Sauveur du monde, regarde tous ceux qui souffrent en Ukraine et donne à cette terre aimée de surmonter les tensions, de vaincre la haine et la violence et d’entreprendre un nouveau chemin de fraternité et de réconciliation.

Christ Sauveur, donne la paix au Nigeria, où à nouveau du sang est versé et trop de personnes sont injustement soustraites à l’affection de leurs proches et tenues en otage ou massacrées. J’invoque aussi la paix pour d’autres parties du continent africain. Je pense particulièrement à la Libye, au Sud Soudan, à la République Centrafricaine et à différentes régions de la République Démocratique du Congo ; et je demande à tous ceux qui ont des responsabilités politiques de s’engager par le dialogue à surmonter les oppositions et à construire une cohabitation fraternelle durable.

Que Jésus sauve les trop nombreux enfants victimes de violence, faits objet de trafic et de traite des personnes, ou contraints à devenir soldats. Qu’il donne réconfort aux familles des enfants tués au Pakistan la semaine dernière. Qu’il soit proche de tous ceux qui souffrent de maladies, en particulier les victimes de l’épidémie d’Ébola, surtout au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. Tandis que de grand coeur je remercie tous ceux qui oeuvrent courageusement pour assister les malades et leurs proches, je renouvelle une invitation pressante à assurer l’assistance et les thérapies nécessaires.

Vraiment, il y a tant de larmes en ce Noël, avec les larmes de l’Enfant-Jésus !

Chers frères et soeurs, que l’Esprit Saint éclaire aujourd’hui nos coeurs, pour que nous puissions reconnaître dans l’Enfant-Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie, le salut donné par Dieu à chacun de nous, à chaque homme et à tous les peuples de la terre. Que le pouvoir du Christ, qui est libération et service, se fasse sentir dans beaucoup de coeurs qui souffrent des guerres, des persécutions, de l’esclavage. Qu’avec sa mansuétude, ce pouvoir divin touche la dureté des coeurs de tant d’hommes et de femmes immergés dans la mondanité et dans l’indifférence. Que sa force rédemptrice transforme les armes en charrues, la destruction en créativité, la haine en amour et en tendresse. Ainsi nous pourrons dire avec joie : « Nos yeux ont vu ton salut ».

Joyeux Noël à tous !

 

Lundi 5 janvier 2015 au cours d’une messe célébrée à la maison généralice par Monseigneur Jean Zerbo Archevêque de Bamako, en présence des Communautés Fcim de Bamako,  les Sœurs Elisabeth Diarra et Angelina Sinayoko furent envoyées en Mission à Ouagadougou au Burkina Faso pour fonder la première communauté des Filles du Cœur Immaculé de Marie.

Au cours de la cérémonie elles reçurent des symboles :

 

La Bible : pour leur rappeler qu’elles doivent annoncer et vivre la parole de Dieu

 

La croix : pour vivre et témoigner de  l’amour du Christ

 

La bougie : pour témoigner de la lumière du Christ par leur engagement et leur vie

 

Les constitutions : les règles de vie de l’Institut  auxquelles chaque  fcim doit conformer sa vie.