Le samedi 06 février 2016, à la caritas diocésaine de Bamako, il y eu passage de service entre Monsieur Martin KONE et Abbé Noël Samaké. C’était au cours d'une célébration eucharistique présidée par l’archevêque de Bamako  monseigneur Jean ZERBO. Le prélat a remercié monsieur Martin Koné pour les services rendus à la tête de la coordination de la Caritas.

Allocution de Martin KONE à l’occasion de la messe d’action de grâce organisée par le Diocèse de Bamako pour son départ à la retraite

- Monseigneur,
- Révérendes Sœurs

- Révérends Pères et Abbés

- Chers Collègues du Secrétariat National de Caritas Bamako, de la Coordination Diocésaine, des projets et programme de Caritas, des services de santé de l’Archidiocèse de Bamako,

- Mesdames et Messieurs les invité,

C’est avec beaucoup d’émotion que je prends la parole au cours de cette célébration que vous avez organisée pour mon départ à la retraite.

La célébration eucharistique est le mystère où nous puisons toute notre vie.

Alors je vous remercie très sincèrement pour ce merveilleux cadeau.

Aujourd’hui, je suis animé par deux sentiments : un sentiment d’action de grâce/ de remerciement et un sentiment de pardon.

Sentiment d’action de grâce/ de remerciements :

Oui je rends grâce à Dieu pour le don de la vie et la santé qu’il m’a accordés jusqu’à la retraite. Je remercie le Seigneur pour vous tous ici rassemblés et qui forment une famille, pour toute les personnes que j’ai connus, avec les lesquelles j’ai tissé des liens d’amitié, des rapports sur le plan professionnel.

Je remercie le Seigneur pour le travail que nous avons pu réaliser grâce à la contribution de vous tous. En la matière ce qui importe  c’est plus le bonheur que nous avons pu donner aux individus aux communautés que les réalisations physiques et les actions. Car la doctrine sociale de l’Église nous commande de mettre la personne humaine au centre de nos actions.

Je vous remercie Monseigneur pour votre accompagnement. Cet accompagnement de Pasteur a beaucoup contribué à ma formation humaine et .spirituelle.

Je remercie les équipes pastorales (prêtres et religieuses) mes collaboratrices et collaborateurs de premières heures. Je ne peux oublier le personnel de maison au niveau des presbytères, Les membres des Comité Caritas, les responsables de communautés,

Pour ce qui concerne les partenaires locaux ; je cite les autorités administratives, les autorités villageoises, les élus, les agents des services techniques de l’état, les acteurs bénéficiaires, organisations paysannes  (hommes et femmes).

Sincères remerciements à mes collègues du secrétariat national de Caritas Mali, le président du Bureau de Caritas Bamako, le personnel de l’Économat Diocésain, et la procure nationale, le Membres du comité de pilotage d’AET, mes collègues de Coordination Diocésaine, des projets et programme et des services de santé de l’Archidiocèse de Bamako, les collègues des autres diocèses. Chers amis je teins à vous remercier tous chaleureusement pour ces années passées parmi vous. En effet, sympathie, disponibilité, professionnalisme sont les mots que je pourrais employer pour vous représenter. Ce fut pour moi une expérience très enrichissante que je garderai longtemps en mémoire.

Je remercie les autres intervenants/ONGs  (l’ONG le Tonus, ADAFE Gallè).

Je ne saurai oublier le Génie Rural de Koulikoro et les tous consultants qui ont appuyé durant des années durant.

 

Que les partenaires du Réseau Caritas Internationalis  et CIDES (Caritas Suisse, Caritas Luxembourg, Caritas France, Caritas Autriche/Innsbruck) dont les représentants sont actuellement en visite chez nous, trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude pour leur collaboration et le soutien contant à la Caritas de Bamako.

Je remercie ma famille à travers ses représentants présents à cette messe d’action de grâce.

Sentiment de pardon.

Le deuxième sentiment que je ressens est une demande de pardon, pardon à Dieu et à vous tous. Durant l’exercice de mes responsabilités, à travers les rapports de collaboration, j’ai certes péché, offensé, fait des omissions des fautes, du gaspillage. J’ai été hésitant, paresseux, je n’ai pas eu assez d’audace pour aller plus loin. Je demande pardon du fond de mon cœur, pardon à vous tous et à Dieu notre Père.

A Monsieur l’Abbé Noël SAMAKE, mon successeur, je te félicite pour ta nomination, pour la confiance que Monseigneur à placé en vous.

Vous n’arrivez pas « dans une terre ou un champ inconnu ». L’avantage est que le contexte vous est familier. Ce champ a été défriché il y a plus de cent ans par nos ainés, doyens. Nous devons à notre tour y apporter notre pierre à l’édifice comme le dit Saint Paul. Le contexte étant en perpétuel évolution, cela nous amène à une analyse permanente et à préconiser des interventions innovantes et adaptées.

Au cours des dernières semaines vous vous êtes rendu compte de la complexité du domaine et des exigences. J’ai confiance en tes compétences et capacités. Les maîtres  mots que je vous dis en tant aîné, frère et ami, c’est de vous appuyer sur les équipes, de développer des compétences en leur sein, de développer et entretenir le partenariat.

Mon vœu le plus argent est que vous parveniez à relever les défis qui se présentent actuellement à la structure. Je te rassure de mon soutien de la disponibilité comme le font les vieux retraités en milieu traditionnel. Ne soyez pas surpris de me voir venir de temps en temps avec ma pioche faire le tour du champ pour me réjouir des innovations et des extensions faite avec votre tracteur. C’est mon vous le plus ardent et prierai pour cela et te confie à la prière te toute cette assistance. Courage,  I SAMAKE.

Je vous remercie Monseigneur, chères sœurs, chers Pères, Mesdames, Messieurs, Chers collègues Merci.