Du 7 au 9 juin  2018 s’est tenue dans la salle de rencontre paroissiale de Fanterela (Paroisse Saint Paul), la rencontre ordinaire de l’Union des Prêtres du Mali/ Diocèse de Sikasso. Vingt-une personnes (prêtres, stagiaire et regardants) des neuf paroisses du diocèse ont répondu à l’appel. 

De façon générale, la rencontre a porté sur : la présentation du bilan triennal (2015-2018) de l’ancien bureau ; les échanges sur l’avenir et le bon fonctionnement de l’Union notamment les activités d’auto prise en charge et l’élection d’un nouveau bureau. D’une durée de trois ans, celui-ci est désormais constitué de :

  • Secrétaire général : Abbé Edmond DAKOUO (Vicaire Episcopal ; Curé de la paroisse de Fanterela) ;
  • Secrétaire général adjoint : Abbé Cyprien BERTHE (Curé de la paroisse de Koury) ;
  • Trésorier : Abbé Benoît DEMBELE (Economat Diocésain).

Monseigneur Jean Baptiste TIAMA, membre de l’Union et Evêque du Diocèse de Sikasso a marqué sa présence par une allocution dans laquelle, il insista sur l’importance de la fraternité sacerdotale.

 

Cellule communication du Diocèse

100e jour de l’enlèvement de la religieuse Colombienne à Karangasso (Région de Sikasso)

100 jours, jour pour jour, que la Sœur Gloria Cecilia a été enlevée à Karangasso par des bandits armés. Malgré les investigations des autorités sécuritaires de Koutiala et traditionnelles de Karangasso, nous restons sans nouvelle d’elle.

La vie continue timidement dans le diocèse de Sikasso ; d’un côté le départ de la communauté des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée de Karangasso et l’arrêt temporaire  de leurs œuvres, de l’autre côté les recherches qui n’ont jusque là pas abouti à retrouver la Sœur Gloria.

Le diocèse de Sikasso vit, depuis, dans la consternation. Cependant, Mgr Jean Baptiste TIAMA, évêque de Sikasso, nous demande de : garder l’espérance. Nous continuons de prier et nous nous confions au Maître de nos vies. Il ne faut pas qu’on se lasse de prier. Il nous faut chercher à découvrir, à travers la prière, ce que Dieu veut nous dire dans cette aventure…

C’est dans ce sens qu’une messe est organisée dans tous les diocèses du Mali pour marquer ce 100ème jour et se souvenir de la Sœur Gloria et de toutes les personnes qui sont enlevées par des groupes armés.

Nous exhortons encore le Gouvernement à redoubler d’efforts et à prendre toutes les mesures idoines pouvant permettre le retour rapide de la Sœur Gloria, abrégeant ainsi les souffrances des parents, des consœurs de la Sr Gloria et de celles de toute l’Eglise Famille de Dieu à Sikasso et au Mali.

Christ notre Espérance est Vivant, nous vivrons !

 

Cellule de Communication du diocèse de Sikasso

Enlèvement de la Sœur Gloria, quatre inculpés mais une question : où est la Sœur Gloria Cecilia ?

Un mois de plus entre des mains inconnues, sans nouvelle ni trace de vie de la Sœur Gloria Cecilia, enlevée à Karangasso le 7 février 2017 et retenue en otage depuis lors.

Ce lundi 3 avril, nous apprenons, par voie de presse, l’inculpation de quatre personnes (le cuisinier au service des sœurs depuis 30 ans, deux chauffeurs de l’ambulance du dispensaire catholique de Karangasso et un paroissien de Karangasso). Depuis la nuit de l’enlèvement, ces personnes ont été soumises à des interrogatoires de la Gendarmerie de Koutiala pour être finalement transférées à Bamako, au pool anti-terroriste et inculpées.

Malgré ce fait, qualifié par certains comme une évolution, des questions demeurent pour nous, et nous ne pouvons pas nous empêcher de nous les poser : Où est la Sœur Gloria ? Qui sont ceux qui l’ont enlevée ? Et, qui sont ceux qui la détiennent encore aujourd’hui ? Notre cœur sera toujours sans repos tant que Sœur Gloria ne sera pas retrouvée.

Aussi, nous continuons à veiller ! La campagne médiatique et les prières s’intensifient à travers le monde.  Une neuvaine débute ce vendredi 7 avril 2017 dans tous les diocèses du Mali pour confier la Sœur Gloria et ses ravisseurs à la protection du Seigneur.

Seigneur, Maître du monde et des temps, en ce 2ème mois qui se boucle depuis l’enlèvement de la Sœur Gloria, nous te disons : à l’image des saintes Perpétue et Félicité, garde la Sœur Gloria dans l’Espérance et la Foi. Qu’elle ne sombre jamais ! Et, fais que tous les efforts déployés concourent à nous la faire revenir saine et sauve.

 

Cellule communication du Diocèse de Sikasso 

 

 

 

Mini-session de la Conférence Episcopale du Mali à Sikasso

Les évêques du Mali se sont retrouvés à Sikasso du 20 au 23 avril 2017 pour leur troisième session au compte de l'année pastorale 2016-2017. À l'ordre du jour de ladite session étaient inscrits les principaux points suivants : la correction et l'adoption du rapport de la session de janvier 2017, le contrôle des tâches, l'enlèvement de la Sœur  Gloria Cecilia à Karangasso, les échanges sur la conférence d'entente Nationale et le compte rendu de missions effectuées à Rome et à Ouagadougou.

 La fin de ces travaux de réflexion a été couronnée par la célébration de la messe dominicale à la cathédrale Notre Dame de Lourdes de Sikasso, avec la communauté chrétienne.   La célébration eucharistique était présidée par Monseigneur Jean ZERBO, archevêque de Bamako.

A la fin de la messe, Monseigneur Jonas DEMBELE, évêque de Kayes et président de la CEM avait pris la parole pour remercier de façon particulière la communauté chrétienne de Sikasso pour l'accueil chaleureux qu'elle leur a réservé. Il a ensuite évoqué la question de l'enlèvement de la Sœur Gloria Cecilia à Karangasso en mentionnant certaines réactions de la part de plusieurs personnes  vis-à-vis de la CEM pour sa gestion de cette situation à savoir : « qu'est-ce que la Conférence a fait … ? L’Eglise est comme sans tête ».  

En réponse à ces réactions, Mgr Jonas s'interroge : Dans un monde de globalisation ou de mondialisation, quelle attitude faudrait-il avoir suite à de pareils événements ? Celle de Marie qui écoute et qui médite tout cela dans son cœur ? Ou bien l’attitude de Judas qui dit, il faut résoudre le problème tout de suite, puisqu’il faudrait penser au pauvre et si on ne pense pas au pauvre vraiment nous ne sommes plus sur le droit chemin...

C'est une manière d'affirmer en rassurant les uns et les autres que : la conférence n'est pas restée indifférente à ce qui s'est passé. Au contraire, dans un monde de globalisation ou de mondialisation, elle se demande : Quel mot dire ?  A quel moment ? Et comment ?

Il faut choisir. Choisir et vouloir faire le bien, pas seulement faire le bien mais bien faire le bien et cela n’est pas facile…

A la question : Est-ce que nous allons retrouver la Sœur Gloria ? Il ne faut pas douter, c’est une question de foi…

Est-ce que nous allons prendre des armes pour la retrouver ?  Non. Mais si nous croyons que le miracle est encore possible dans notre monde, oui nous pourrons. Mais ne soyons pas déçus de la prière…

Que la conférence doit agir c’est sûr et normal, elle va agir selon les moyens qui lui sont propres…

Pour terminer, il a remercié le diocèse de Sikasso qui a pris ses responsabilités au nom de l’Eglise Communion Fraternelle qui est au Mali  pour nous inviter  à la prière.

Monseigneur a également invité les Maliens : à un dire vrai, un faire transparent, une action efficace pour la gloire de Dieu et le bien-être de la nation.