Rapport de la Rencontre de la commission nationale de liturgie du Mali, à Sébénikoro, du 5 au 8 novembre 2015 au centre Abbé David TRAORE

Programme

Jeudi 5/11/2015 soir   : arrivée et installation

Vendredi 6/11/ 2015  :  premier jour de travail

Samedi 7/11/15          : deuxième jour de travail, fin des travaux départ pour certains

Dimanche 8/11/15      :  départ des autres

Ouverture des travaux

Nous avons commencé les travaux de la journée à 7 H 00 par les laudes intégrées à la messe. Après la messe, présidée par le diocèse de Sikasso, nous nous sommes retrouvés dans la salle à 8 H 30 pour les travaux. Nous avons commencé par la prière dirigée par l’Abbé Marc DIARRA.

Après la prière, le secrétaire national a pris la parole pour donner certaines dispositions pratiques pour la bonne marche des travaux.

Modérateur : Abbé Marc DIARRA

Secrétaire : Abbé Antoine COULIBALY et Abbé Benoît DEMBELE

Règlementaire : Abbé René DAKOUO

 

A la fin de son intervention, le modérateur a pris la parole pour qu’ensemble on amande et adopte l’ordre du jour. Voici l’ordre du jour que nous avons suivi.

Ordre du  jour :

1. Bilan des activités du secrétaire sortant de la CNL, Abbé Rogatien DENA.

            - Positif

            - Négatif

            - Ce qui reste à faire.

2. La parole aux commissions diocésaines de Liturgie. Dire notamment :

            - L’impact des formations réalisées par le secrétariat de la CNL sur la vie liturgique dans le diocèse.

            - Le programme annuel de chaque commission diocésaine de liturgie. Dans ce programme, qu’attend-elle de la commission nationale ? Quels thèmes à développer aux émissions catholiques télévisées ? Etc.

3. Quelles sources de financements possibles pour la CNL ?

4. Année de la miséricorde : Présentation de la Bulle Misericordiae Vultus du Pape François.

5. Divers :

a – Les ordos liturgiques : manière de les ventiler (vendre) de façon  profitable pour tous.

            b – Le carnet  de chant National : quelle évolution ?

            c – Les dates de la rencontre d’évaluation en mai-juin.

 

Après un petit réaménagement du programme, nous avons procédé à la présentation individuelle des participants.

 

Présentation

 

Prénoms

Nom

Diocèse

Téléphone

E-mail

1

Ab Florent

KONE

Samaya

60 00 41 09

72 45 85 05

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2

Ab Antoine

COULIBALY

Bamako

76 16 57 10

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3

Ab René

DAKOUO

Sikasso

65 24 08 79

75 12 55 18

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4

Ab Paul

TRAORE

San

76 03 44 51

69 81 26 83

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5

Ab Daniel

TOGO

Mopti

69 76 58 34

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6

Ab Benoit

DEMBELE

Sikasso

78 68 43 70

69 59 40 56

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7

Ab Rogatien

DENA

Ségou

78-69-69-64

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8

Ab Marc

DIARRA

Kayes

66 83 22 02

 

Mot de bienvenu du secrétaire national de la liturgie, Abbé Florent KONE

Quelques points de son intervention :

Le secrétaire de la CEM n’a pas pu être avec nous de même que l’Evêque responsable.

 

Après avoir souhaité la bienvenue aux uns et aux autres, il a donné la mission assignée à la commission par les évêques :

Former et orienter les fidèles en matière de liturgie ;

Travailler à renforcer la capacité de la commission en vue de mieux assurer la mission ;

La liturgie vécue et célébrée dans les normes établies par l’Eglise universelle ;

Aider les évêques dans leur pouvoir de sanctification.

 

Cette tâche n’est réalisable qu’à travers une bonne collaboration des différents responsables des commissions diocésaines.

 

  1. Bilan des activités du secrétaire sortant

 

Le secrétaire sortant a assumé la charge de 2005 à 2015.

 

  1. Les activités

Nous avons travaillé dans la ligne tracée par la CEM.

Nous avons organisé des rencontres nationales et participé aux rencontres sous régionale et internationale. Parmi elles, nous avons : la rencontre de Kumassi en 2006, le colloque à Abidjan sur les funérailles chrétiennes 2011, le Congrès eucharistique international à Québec en 2008.

En vue de bien mener notre mission, un plan stratégique a été fait par la commission :

- Un programme de formation triennale sur : l’eucharistie, les normes liturgiques, les objets sacrés.

- Renforcer les capacités matérielles et financières de la commission : véhicule acquis, matériel informatique (ordinateur et imprimante) pour chaque diocèse ; un montant pour chaque diocèse pour ses formations diocésaines.

- Un carnet de chant national est en chantier

- La formation des chorales

 

  1. Les résultats :

Une formation a été donnée dans tous les diocèses afin de corriger les abus et les déviations en liturgie. Nous pouvons dire qu’il y a eu des changements positifs : respect du sacré, des normes dans les célébrations.

Nous pouvons dire aussi que les capacités de la CLN ont été renforcées à travers l’acquisition de subsides pour la formation, d’un véhicule 4X4, de matériels informatiques et d’impression.

Toute l’Eglise du Mali a ressenti le dynamisme de la commission.

 

  1. Faiblesses et difficultés

Nous avons organisé des formations, mais, aucune lettre n’est sortie pour légitimer l’application des normes liturgiques. Certaines formations n’ont pu se tenir. Le changement fréquent des responsables diocésains de la liturgie n’a pas facilité certaines choses. La vente des ordos liturgiques a été toujours un problème pour nous. Nous n’avons pas trouvé de local à Bamako pour garder l’appareil d’impression qui d’ailleurs n’a jamais fonctionnée. Nous n’avons pas pu participer au congrès eucharistique à Dublin.

 

  1. Perspectives :

Les perspectives sont nombreuses.

- Formation sur la mise en œuvre du CV II ;

- La mise place des librairies diocésaines ;

- L’alimentation du Site web de la conférence ;

- La meilleure organisation du travail des CDL ;

- Plus de partenariat avec la Commission de Catéchèse.

 

Conclusion :

Il reste beaucoup à faire, cependant, nous devons travailler à maintenir les acquis tout en poursuivant le travail.

 

A la fin de la présentation du rapport de la décade, certaines questions de compréhension ont été posées. Parmi elles, il y a la question de la collaboration entre les différentes commissions diocésaines. Nous sommes invités, d’abord, à respecter les normes officielles.

Les partenaires de la CNL sont Kirsh Not, Eglise en détresse, Kinder, OPM, Sr missionnaire St Pierre de Claver, Rottenburg, Miva Autriche, Muchen…

Les rencontres de la commission ont toujours été faites sur financement de projets.

En juillet, la CNL avait 1 500 000 F CFA dans son compte au niveau de la procure nationale de la CEM.

Pour ce qui est de la gestion des projets : une collaboration entre les CDL et la CNL est demandée pour qu’il n’y ait pas de chevauchement avec les bailleurs.

 

  1. Parole aux commissions diocésaines

 

  1. Bamako

Impact des formations :

Nous n’avons pas eu de formation spécifique officielle parce que nous n’avons pas eu de soutien de la part des premiers responsables. Nous avons fait une rencontre à Ntonimba pour planifier les travaux. Et depuis deux ans, nous n’avons pas de rencontre.

Quelques formations avec les chorales ont été faites. Nous avons élaboré un règlement intérieur mais qui n’est pas adopté au niveau diocésain. Les normes liturgiques sont plus ou moins respectées en fonction des paroisses.

Nous n’avons pas fait de programmes d’activités pour cette année ; nous nous soumettons au programme que la CNL va nous proposer.

En réalité, le responsable diocésain n’est pas tellement au courant des affaires liturgiques dans le diocèse. C’est une autre personne qui fait le travail indépendamment de lui.

Le responsable est en collaboration avec la commission nationale biblique (Abbé  Gaston COULIBALY) qui est en train de traduire le lectionnaire et le missel en Bambara.

Nous souhaitons qu’il y ait une communion au niveau de la conférence. Cela facilitera le travail de la commission nationale de Liturgie et des commissions diocésaines.

Observation : Nous invitons Bamako à faire le minimum pour rentrer dans les normes.

En conclusion, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de collégialité dans l’exécution des décisions au niveau des évêques.

  1. Sikasso

 

La commission est composée de deux prêtres nommés. Elle est élargie aux commissions paroissiales.

L’impact des formations réalisées par le secrétariat de la CNL sur la vie liturgique dans le diocèse : La commission nationale est intervenue dans notre diocèse et cela à travers une formation réalisée par le secrétaire national sur les normes liturgiques. La formation donnée et reçue avec intérêt a eu des répercussions sur la vie des fidèles du diocèse. Les participants ont procédé à une restitution dans leur paroisse. Cette restitution a suscité beaucoup de questions dont les réponses ont permis d’éclairer plus d’un sur les normes liturgiques dans l’Eglise. Une autre formation a été donnée sur l’inculturation.

Dans le programme d’activités de cette année, nous avons prévus :

Des rencontres de formation et d’information avec les membres de la commission, les servants de messe et les chorales ;

Elaborer et soumettre à l’appréciation de l’évêque des rituels sur : le baptême, le mariage et la confirmation. Cette activité est déjà amorcée puisque les premiers jets ont été corrigés.

A propos des normes liturgiques, nous avons proposé un dépliant que l’évêque a signé et publié le 15 Octobre 2015.

Elaborer les cérémonies de la messe d’ouverture de l’année sainte et de la porte sainte.

Finaliser et diffuser le carnet de chants diocésain. En lien avec ce projet, nous avons acquis, de nouveaux matériels informatiques.

Faire une session des choristes sur les graduels.

Observation : nous invitons Sikasso dans sa réalisation du rituel à collaborer avec les diocèses du même air linguistique.

  1. San

La CDL est composée des vicaires de chaque paroisse plus le responsable diocésain et le responsable diocésain de la chorale. Nous faisons appel souvent aux personnes ressources qui sont au niveau des paroisses.

Consigne : connaitre la liturgie et l’inculturer.

Il y a eu des impacts sur la vie liturgique du diocèse. Nous avons fait la restitution de la formation et fait aussi la synthèse à l’évêque.

Nous avons fait une brochure en français et en Boré sur la formation de la chorale et un autre programme de formation des servants de messe.

L’évêque n’a pas fait de lettre mais les différentes paroisses ont commencé à appliquer à des rythmes différents. Nous sommes en train de réfléchir sur le document concernant les normes liturgiques fait par la conférence Burkina Niger.

Nous avons le psautier, le lectionnaire, le nouveau testament, l’ancien testament qui attend d’être édité.

Notre problème se trouve au niveau de certains prêtres, ils n’appliquent pas les normes et ne donnent pas l’information. Il y a le manque de formation et d’information des fidèles. Nous avons constaté que la pratique a force de loi et non les règles liturgiques proprement dites.

Nous avons normalement deux rencontres par an. Cependant, depuis deux ans, nous n’avons pas de rencontre. Nous avons un cérémoniaire nommé par l’évêque.

L’UPM a lu à trois reprises, lors de ses rencontres, les normes liturgiques mais l’application est restée lettre morte.

  1. Mopti

Deux prêtres sont chargés de la liturgie. Nous travaillons avec les vicaires chargés de la liturgie et les responsables de la chorale.

Impact de la formation

Nous notons une application des normes dans le diocèse.

Notre travail, c’est toujours d’orienter les fidèles. Nous n’avons pas une seule langue liturgique mais les pratiques sont les mêmes. Chaque paroisse a un traducteur pour les différents textes.

La langue de Pel est celle qui est prise pour les grands rassemblements.

Activités : collecte des chants. Pour cela, nous faisons des assemblées de chorale. Les chants sont corrigés par les traducteurs. Toutes les oraisons sont traduites.

Perspective : sensibiliser sur les normes liturgiques ; correction des intentions de prière ; améliorer l’enterrement car il existe un syncrétisme, les rogations aussi sont vécues de manière syncrétiste, la cérémonie du 2 novembre ; le rôle de la chorale car elle s’est constituée en un syndicat.

Nous avons deux rencontres par an.

Observation : Une rencontre diocésaine sur les funérailles pourra aider le diocèse à résoudre le problème des funérailles.

  1. Ségou

La commission est composée du responsable et des responsables paroissiales de la liturgie. Son fonctionnement dépend du dynamisme du responsable et de l’orientation de l’évêque.

Depuis deux ans, nous n’avons pas eu de rencontres.

L’impact de la formation

L’idée est partie de l’évêque pour que les prêtres soient formés sur les normes liturgiques. A la dernière rencontre de l’UPM, nous avons donné une formation sur les normes liturgiques.

Nous notons un changement de comportement au gloria, et au Per ipsum (= Par Lui avec Lui...). Les formations ont permis de connaitre les tares des fidèles (clercs et laïcs).

Nous avons souvent des problèmes avec l’évêque qui fait autre chose que ce que la Liturgie a prévu.

Une formation a été donnée aux femmes catholiques et aux enfants.

Nous souhaitons que la CNL continue avec les formations avec un programme commun et qu’elle donne des pistes de réflexions sur certains événements d’Eglise.

On avait le projet de traduction des livres liturgiques en bambara, confié à l’Ab Joachim, mais le projet n’a pas encore vu le jour.

L’organisation du pèlerinage va bon train même si la collaboration entre les différents responsables n’est pas au point.

  1. Kayes

Il y a eu beaucoup de changement dans notre commission.

Nous avons donné une formation aux chorales et aux catéchistes sur les normes liturgiques, le chant liturgique, les couleurs et les matériels liturgiques.

Nous avons composé un carnet de chant et un rituel malinké du dialecte de Kéniéba.

Nous avons une rencontre par an à cause de la distance et de nos moyens.

Les coutumes locales nous emportent souvent mais on essaye de les évangéliser.

Nous avons les matériels informatiques donnés par la CNL.

Nous sentons qu’il y a un changement notable dans le comportement des fidèles.

 

  1. Les sources de financement possible pour la CNL
  • Possibilité d’avoir une subvention au niveau de la CEM à condition de fournir un budget prévisionnel.
  • Les projets : Quatre projets ont été faits et envoyés à des partenaires cette année. 
  • On peut réfléchir sur : commet créer une librairie religieuse nationale et diocésaine ; les brochures religieuses.
  • La confection de l’ordo avait pour objectif de financer les activités de la commission. Mais en réalité, les ordo ont été une source de déficit pour la commission. Les raisons sont multiples.

La vente des ordo n’est pas bien organisée. Le nombre produit est difficilement écoulé.

Les calendriers sortent en retard, certaines paroisses ne les achètent pas.

Nous devons tout faire pour que les ordos sortent à temps. Pour cela, les abbés Rogatien et Benoît vont s’adjoindre au secrétaire national pour ce travail.

Que les diocèses payent comptant les calendriers.

Que les CDL soient responsabilisées dans ce sens.

On peut trouver dans chaque diocèse un lieu de vente. Le secrétaire de la CNL envoi dans ces lieux et les paroisses se ravitaillent là-bas.

  1. Les points de vente et le nombre par diocèse :

Bamako : Rotonde et artepode : 300.

Ségou : centre Gabriel CISSE : 200.

Kita : Boutique vente objet de piété : 100.

Sikasso : Centre Charles Lwanga : 300.

Mopti : Maison diocésaine : 200.

San : Procure : 250.


  1. Année de la Miséricorde

 

  1. Lettre d’indiction du jubilé extraordinaire de la Miséricorde « Misericordiae vultus » du Pape François

Le secrétaire de la commission nationale de Liturgie a fait un résumé de la lettre du pape concernant l’année de la Miséricorde qu’il a présenté à l’assemblée. Ce texte a été remis à tous les participants. Confère feuille du conférencier : Ab Florent KONE. Suite à cette présentation, nous avons fait des propositions pour vivre l’année de la Miséricorde au Mali.

 

  1. Propositions concrètes pour vivre  l’Année de la Miséricorde au Mali.

Œuvres spirituelles

  1. Le dimanche 13 décembre 2015, procéder à l’ouverture solennelle d’une porte de chaque cathédrale et sanctuaire ; porte qui sera une Porte de la Miséricorde durant l’année de la Miséricorde pour les chrétiens.

- A l’occasion, procéder à l’explication de ce geste symbolique.

- La célébration pourrait commencer devant l’église ; après l’ouverture, tous franchissent la porte de l’église pour la célébration à l’intérieur de l’église.

- On pourra faire l’aspersion des fidèles d’eau bénite au moment du confiteor.

- l’évêque remettra aux curés la prière du jubilé proposée par le Pape ; lesquels les remettront aux délégués des secteurs au moment d’envoyer ces derniers dans les secteurs.

  1. Le jour de l’ouverture de la porte de la Miséricorde, l’évêque, à la fin de la célébration, enverra les curés afin qu’ils soient des porteurs de la miséricorde de Dieu aux fidèles. Dans les paroisses, ces curés enverront à leur tour les délégués de secteurs.
  2. Avoir trois à quatre jours de célébration solennelle du sacrement de la réconciliation dans le diocèse :

- Première célébration solennelle de la réconciliation : le dimanche 20 décembre 2015 qui suit l’ouverture des portes de la Miséricorde dans les diocèses.

- Deuxième célébration solennelle de la réconciliation : pendant le carême, avoir un jour (différent du mercredi des Cendres) de célébration solennelle du sacrement de la réconciliation.

- Troisième célébration solennelle de la réconciliation : le dimanche de la Divine Miséricorde qui est le 2ème dimanche de Pâques de chaque année.

- Quatrième célébration solennelle de la réconciliation : en début d’hivernage.

  1. Retenir le thème de la Miséricorde comme thème du pèlerinage de Kita 2016. La chorégraphie sera sur ce thème. Elle comprendra par exemple un cas de réconciliation entre parents à plaisanterie.
  2. Le diocèse de Kayes ouvrira la porte de la Miséricorde pour son diocèse et ouvrira aussi, le dimanche suivant par exemple, la porte de la Miséricorde du sanctuaire de Kita. La fermeture de cette porte du sanctuaire sera faite lors du pèlerinage 2016.
  3. Chaque évêque pourra désigner des lieux et des moments (dates) de pèlerinage (démarche) dans son diocèse en cette année de la Miséricorde et inviter les pasteurs de ces lieux à être disponibles pour les confessions des groupes de pèlerins.
  4. Faire l’adoration du Saint Sacrement une fois par mois dans chaque église paroissiale pour donner aux fidèles l’opportunité de contempler Jésus présent dans l’Eucharistie, lui qui est le visage de la Miséricorde du Père.
  5. Solliciter la disponibilité des prêtres pour les confessions une fois par semaine, par exemple chaque samedi de 17h00 à 18h00.
  6. Célébrer solennellement le jubilé des laïcs et des prêtres le 3 juin 2016 :

- soit au niveau de chaque diocèse lors d’un pèlerinage diocésain,

- soit au niveau national avec un pèlerinage national de tous les prêtres à Kita.

  1. Organiser des neuvaines de prière
  2. Réciter la prière de l’année de la Miséricorde à la fin de chaque messe.
  3. Organiser plus souvent des célébrations de la réconciliation durant l’année.
  4. Faire des formations sur le sens du sacrement de la réconciliation.
  5. Clore l’année de la Miséricorde par une grande célébration d’action de grâce (lors du pèlerinage à Kita en novembre 2016 par exemple).

Œuvres pastorales

  1. Rendre le texte de la lettre du pape et de la prière de l’année sainte disponibles aux chrétiens et les présenter lors de formations ou de rencontres pastorales.
  2. Faire une émission télévisée sur l’année de la Miséricorde ; émission qui sera animée par deux évêques.
  3. Dans les homélies, mettre l’accent sur les thèmes de la Miséricorde au cours de l’année.
  4. Aller à la recherche de la brebis égarée (des chrétiens qui avaient quittés l’Eglise).
  5. Faire des démarches pour réconcilier les gens. Les individus, les communautés, les villages, les responsables de communautés et les prêtres seront les acteurs de ces démarches.
  6. Les chrétiens eux-mêmes pourront organiser des visites dans les maisons d’arrêt et dans les hôpitaux.
  7. Mettre la prière du jubilé de la Miséricorde dans les calendriers liturgiques 2016 de la Commission Nationale de Liturgie du Mali.

Œuvres caritatives

  1. Collecter des habits et des vivres pour les pauvres.
  2. Faire une quête spéciale pour venir en aide aux pauvres et aux prisonniers.
  3. Procéder au nettoyage de centres de santé, cours des églises et des mosquées.
  4. Visites des malades dans les hôpitaux et des détenus dans les maisons d’arrêt par les évêques et les prêtres. Lors de ces visites, ils remettront aux malades et aux détenus, les fruits des quêtes et des collectes ci-dessus des fidèles.

 


  1. Le geste de la Paix lors de la Messe au Mali

 

Les membres de la commission nationale de Liturgie ont lu ensemble la lettre circulaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, concernant la signification rituelle du don de la Paix pendant la Messe. A l’issue de cette lecture, elle retient ce qui suit concernant le geste de la Paix au Mali :

- maintenir le geste actuel de la Paix, et au lieu habituel dans la Messe.

- supprimer le chant que certains mettent à cet endroit et les "déplacements" souvent bouillants que ce chant occasionne.

- faire une catéchèse sur le sens de ce geste.

- Les prêtres sont invités à bien dire la formule liturgique d’invitation à ce geste en disant :

« (Frères,) dans la charité du Christ, donnez-vous la paix ».

Ils éviteront de dire : « Donnez-vous un signe de Paix »

- Les prêtres éviteront de se déplacer de l’autel pour aller "saluer" les fidèles.

- les prêtres éviteront d’accourir auprès des mariés pour leur donner "le signe de la paix".

- De même, lors des ordinations, éviter de faire ce type de déplacement.

- Eviter d’aller danser autour de l’autel.

- Préciser le fait que le geste de la paix ne signifie pas que la Messe est terminée.

- Il serait bien que notre conférence épiscopale écrive sur le sens du geste de la paix et sa pratique.

- Suite à cette lettre des évêques, les commissions diocésaines de liturgie feront des émissions dans les radios et à la télévision sur le sens de ce geste.

 

5. Divers :

– le carnet  de chant est en cours d’édition. Dans ce carnet il y a des explications sur certaines célébrations liturgiques.

– le carnet est intitulé : C F (chanter en famille).

– Proposition : nous voudrions que deux membres de la commission de liturgie Nationale soient membres aussi de la commission Nationale de l’organisation du pèlerinage.

– Calendrier Liturgique 2016 : Proposition Fond blanc et que la prière de jubilé y figure.

– Date de la prochaine rencontre : du 5 au 8 Mai 2016 à Sébenikoro, Bamako.

            Cette première rencontre au titre de l’Année 2015- 2016 a pris fin par la récitation de l’Angélus.

 

Bamako, le 25 novembre 2015

 

Secrétaires Abbés Benoît DEMBELE et Antoine COULIBALY